Nog bericht uit Penang:

Coucou, Je me rends compte que j?ai oublié de dire que la « promenade » de hier était aussi en partie le festival de la bouffe: le long de la digue, des restaurateurs mais aussi tout le monde fait des démonstrations, vend ce qu?ils préparent et il y a vraiment des tonnes et des tonnes, parce que la digue, c?est pas comme à Knokke, c?est très, très long!!
On est retournés en ville par l?équivalent de la rue-où-il-y-a-des-magasins de Knokke, mais ici c?est connu comme l ?avenue des millionnaires, et ça date aussi des anglais. On photographié quelques petites maisons de plaisance, vous verrez.

Aujourd?hui, visite non pas de la ville, mais du sud de l?île avec voiture climatisée-merci mon dieu-conduite par le fils de Brahim (doyen). On a donc vu la côte où il n?y a personne sauf des pécheurs et en passant des villages où papa a photographié des marchés (surprenant, non ?).Heureusement on ne voit pas sur les photos combien de mouches il y avait sur les poissons. Bref, après on est allés manger dans un sea-food restaurant: un joli hangar au bord de la mer, couvert de tôle ondulée, grandes tables rondes. Verstand op nul dus en eten maar.

Ah oui, s?étaient joints à nous ce matin dans notre salon séparé un prof suédois et un prof thaïlandais pour boire le café avant de partir. Bon, ça ne klop pas cette phrase, mais ici il est après minuit.

Je vous raconterai les détails de l?étiquette chinoise en ce qui concerne la table de vive voix.

Cet après-midi: to the mole. Toujours pas de chemises, bien des polos (ça t?intéresse, Philippe?? Ils sont comme chez nous, mais pas aussi chers. Michel, il n?y en a pas à manches longues et capuchon, mais si tu es preneur, j?achète.

De très jolies blouses et jupes et robes indiennes, mais taille très en-dessous de mes moyens. A se demander où les dondons que j?ai vues hier s?habillent!

En revenant j?étais tellement crevée que je m?endormais pratiquement dans la voiture et que j?ai remercié pour le souper de ce soir mee allemaal schoon volk (ambassadeur etc.). C?était bon, paraît-il. Papa a pris ce qu?il croyait être le morceau le moins épicé du crabe, mais il n?avait pas vu qu?il y avait tout un piment vert entre la patte qu?il avait choisir. Pas de panique, il n?est pas mort, mais en était encore tout chose en rentrant.

Demain on me confie à un chauffeur de taxi qui me conduira où je veux, mais oui, où segneur? Il me ramène pour le lunch avec toute la conférence et l?après-midi la femme de l?ambassadeur m?accompagnera peut-être. Comme elle est chinoise, elle peut se faire comprendre .

Toujours légèrement complexée, j?ai fait remarquer à papa que c?était ennuyeux, qu?en tant que chinoise elle était petite et mince. « Mais non! Elle est mince, d?accord, mais pas petite du tout! » Et clac le fer dans la plaie! Z?avez pas honte d?être aussi peu diplomates, les hommes??? Hop, to the mole, je vais me dénicher une djellaba et voiler ma face. Na. Je ne sais pas si c?est du jet-lag, ça, mais je ne risque de m?endormir qu?à cinq heures du matin ici et à cinq heures de l?après-midi. Je n?ai faim que le soir tard, amis je mange toute la journée puisqu?il le faut bien.

Les fourmis commencent à m?énerver: j?en avais sur mon bras et sur ma blouse. Mais pas de cancrelats, ça non. Moustiques se tiennent cois aussi. Heureusement, parce que je n?ai qu?un appareil pour les combattre et que c?est un peu petit pour un truc de 15×15 + 6×5! Bon, vais essayer de me reposer, je dois me lever aux aurores ici sept heures et demie, chez nous moins six heures. La vie est belle.

Bisous!

Maman. (Papa dort en sursautant parfois, je crois qu?il rêve de son piment).